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Autres belges célèbres

Cardinal Mercier

Désiré-Joseph Mercier naquit à Braine-l'Alleud le 21 novembre 1851, au lieu-dit Castegier (actuelle place Cardinal Mercier), d'une famille de sept enfants originaire de France. Son grand-père fut bourgmestre de Braine-l'Alleud durant 34 ans. Ordrdonné prêtre en 1875, il devint, après de nombreuses années consacrées à l'enseignement, notamment au Séminaire de Malines, Monseigneur Mercier en 1906 et présida le Séminaire Léon XIII, son œuvre de prédilection, d'après le Cardinal van Roey, qui lui succéda en 1907. Il essaya dans son Séminaire d'instaurer ambiance familiale, confiance, et sens des responsabilités. Pendant la première guerre mondiale, il prouva son patriotisme sans provocation mais fier. Il fait appel aux aumôniers du travail pour préparer l'après-guerre en formant des professionnels. L'Abbé REYN, supérieur général de la congrégation, accepte de construire une école à Schaerbeek. Au nom du Cardinal MERCIER, il sollicite chefs d'entreprises et particuliers. Pour encourager les Belges à résister à l'occupant, il se fendit d'une lettre pastorale, intitulée « Patriotisme et endurance ». Ce document lu dans toutes les églises, proclamait que l'obéissance n'est due qu'à Dieu et à l'autorité légitime. Lettre qui provoqua bien des héroïsmes mais l'occupant n'osa jamais user de représailles à l'égard de son auteur, qui imposait le respect à tous ceux qui l'approchaient. Entre 1921 et 1923 eurent lieu les « Conversations de Malines », qui furent les premiers pas de l'œcuménisme. Son sourire, paternel pour tous, et particulièrement pour les enfants, inspirait facilement l'affection. Il confia à l'abbé René Verbrugghen, homme qui aimait les jeunes, de caractère ardent et patriotique (le futur aumônier principal de l'armée), et pétri de ses théories sociales, en 1923, la fondation d'un collège à Braine-l'Alleud, collège qui devint le Collège Cardinal-Mercier. Il voulut placer à la tête de ce collège un homme qui, lui aussi, aimait les jeunes, un tempérament ardent et patriotique, le futur aumônier principal de l'armée : l'abbé René Verbruggen, pétri des théories sociales du Cardinal. Il voulut que soit appliqué dans son collège le régime de confiance qu'il avait instauré à Malines. Il fonda également l'Institut supérieur de Philosophie à l'Université catholique de Louvain.
En 1906, il fut élevé à la dignité de Prélat de Belgique et la pourpre cardinalice recouvrit cette stature haute par la taille, plus haute encore par la valeur et la sainteté. Dans son visage émacié, son regard calme et droit nous fait deviner toute la science, toute la grandeur morale, toute la bonté aussi de celui qui, usé par une longue vie bien remplie, consacrée au bonheur des autres, devait s'éteindre sur un lit d'hôpital de la rue des Cendres à Bruxelles, le 23 janvier 1926, avant de recevoir l'honneur de funérailles nationales. À l'occasion du cinquantième anniversaire de son décès le pays reconnaissant tient à rappeler à tous, l'éminente personnalité que fut le cardinal Mercier. Une chaire porte son nom à l'Université catholique de Louvain.

« Quand la prudence est partout, le courage n'est nulle part. »
« Je ne veux ni gémir sur le passé qui n'est plus, ni rêver follement de l'avenir qui n'est pas. Le devoir de l'homme se concentre sur un point, l'action du moment présent. »

Esprit Saint, âme de mon âme


Esprit Saint,
âme de mon âme, je vous adore,
éclairez-moi, guidez-moi,
fortifiez-moi, consolez-moi,
dites-moi ce que je dois faire,
donnez-moi vos ordres.

Je vous promets de me soumettre
à tout ce que vous désirez de moi
et d'accepter tout
ce que vous permettrez qui m'arrive,
faites-moi seulement connaître votre volonté.



Ad majorem Dei gloriam