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Tout le dossier sur l'homosexualité, l'« homoparentalité »

L'homosexualité, cette maladie qui fit de moi un petit



Témoignage tiré du livre du Père Daniel-Ange, Ton corps fait pour l'amour

Autres témoignages de personnes délivrées de leur homosexualité



Vers l'âge de 13-14 ans, suite à quelques imprudences, il faut l'avouer, j'attrapai une terrible et douloureuse maladie : l'homosexualité. Bien sûr, je tâchai de la soigner... mais seul, ce qui ne menait à rien. La cause de ma solitude était que je n'avais pas la Foi : seule la raison me rattachait à Dieu. J'étais alors très pratiquant (scout, enfant de chur) et communiais et me confessais très régulièrement, sans résultat hélas, car je ne le faisais que par acquis de conscience.

Pendant ce temps ma santé se délabrait, car j'étais rongé par mon mal qui s'attaquait alors à mon corps : sciatique, hépatite, céphalées, spasmophilie, angines, parasitoses... me permirent quelques séjours à l'hôpital et quelques mois au lit. C'est à 17 ans qu'il me guérit. Je participais alors à une retraite à Tressaint et m'étais consciemment inscrit à l'adoration. Et là, le coup de foudre. En voyant l'Agneau Immolé, je sus et je crus. Et mon âme s'emplit d'une joie ineffable : Lui, le Tout-Puissant, l'Au-delà de tout créé, Lui donc m'aimait moi le petit. Et j'en rends grâce. Et si Dieu consentait à m'aimer, il me fallait bien m'aimer moi-même. Et depuis je vis heureux et sûr. De plus, suite à cette guérison du cœur, s'ensuivirent les guérisons de la plupart des maladies du corps : sciatique, hépatites et autres, plus le dos, Jésus les a pris sur sa croix. Merci ! Mais comme dans toute maladie, il y a la période dangereuse de convalescence, où la moindre imprudence cause une rechute. Il me faut suivre alors un traitement de choc : les sacrements. Et c'est là que réside la liberté de Dieu : II ne m'a pas violé en agissant selon son bon vouloir mais il m'a donné la liberté de l'aimer et de quitter le démon. Je témoigne ici de deux choses : d'abord une mise en garde contre les appâts factices et vénéneux du beau qui ne procure aucune joie (même et surtout physique) et ensuite et surtout de la toute puissance de l'amour de Dieu. Dans quelque bourbier que l'on soit II nous aime et peut nous aider... si l'on veut. La liberté qu'il nous donne n'est pas de pouvoir faire du mal mais de pouvoir faire du bien. Enfin, je voudrais parler ici de l'utilisation de la souffrance (quelle qu'elle soit), comme du recyclage des ordures, on peut en tirer quelque chose de beau. Moi que ma position (origines familiales, toujours premier en classe, bon en sports, en musique, etc.) portait à l'orgueil, la souffrance m'a permis la compassion avec les souffrants. Et cette maladie qui fit de moi un pécheur et un petit m'apprit l'humilité et la charité dont j'avais besoin.

Ma maladie n'est pas invincible : j'en suis la preuve vivante. Et les séquelles inévitables (comme toute maladie) agissent sur nous comme l'épine de saint Paul : elles nous rappellent à l'ordre ! Et en les transformant ainsi, le Malin finira bien par se lasser...
Pour éviter les « rechutes » il ne faut pas oublier notre Maman qui nous protège du Ciel : n'écrase-t-elle pas le Malin sous son talon? Ni non plus notre Saint Ange gardien qui n'est pas là pour rien. Et quoi de mieux que de leur parler par la prière ?
Pour ces guérisons au nez et à la barbe des médecins qui n'ont compris ni comment je tombais malade, ni comment je fus guéri louons Dieu. Mais aussi louons-Le pour cet extraordinaire enrichissement... par la pauvreté.
Confier à tous ceux qui ont un problème : passez une nuit entière en cœur à cœur avec Jésus : « Baume est son Amour. »
Depuis le jour où je vis que Jésus était le seul à laver «plus blanc que blanc», rien ne saurait me manquer.

Etienne, 17 ans.



Ad majorem Dei gloriam