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Strasbourg - le 04/06/04 - Le CPDH - Comité Protestant évangélique pour la
Dignité Humaine - en accord avec la Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme, se prononce pour le respect de tout être humain, « sans
distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de
religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion ». Il dénonce
ainsi les agressions verbales et physiques de nature raciste, antisémite
ou homophobe qui se développent de manière inquiétante.
Sur l'affaire de Bègles
Le CPDH dénonce l'utilisation à des fins politiques et partisanes de la
confusion morale sous couvert de suivre une certaine conception de
l'évolution sociale. Alors que de tous côtés on souligne que la crise des
Institutions a avec des répercussions graves sur la fracture sociale dans
notre pays, quel message faisons-nous passer, notamment à notre jeunesse,
lorsqu'un Officier d'Etat Civil, cautionné par des partis politiques,
annonce son intention de violer publiquement la loi ?
Sur le « mariage » homosexuel
Le CPDH souscrit à la déclaration de M. Jospin : « Le mariage est, dans
son principe et comme institution, « l'union d'un homme et d'une femme
». » Cette définition n'est pas due au hasard. Elle renvoie non pas d'abord à
une inclination sexuelle, mais à la dualité des sexes qui caractérise
notre existence et qui est la condition de la procréation et donc de la
continuation de l'humanité. C'est pourquoi la filiation d'un enfant s'est
toujours établie par rapport aux deux sexes. Le genre humain n'est pas
divisé entre hétérosexuels et homosexuels - il s'agit là d'une préférence
- , mais entre hommes et femmes. » La « préférence » n'est pas la nature ;
elle ne justifie pas d'être institutionnalisée. Il n'est pas
discriminatoire de traiter inégalement des choses inégales. Si le droit
ne doit pas être confondu avec la morale, il ne doit pas non plus être
réduit à « un outil de gestion des désirs privés », comme le
disait la sociologue Irène Théry au moment des débats sur le Pacs.
Sur l'« ordre moral » homosexuel
Le CPDH affirme le droit à la liberté d'expression pour ceux et celles qui
ont la conviction que la pratique homosexuelle n'est pas un facteur
d'épanouissement ni d'équilibre des personnes. Il condamne la confusion
entretenue sur des termes comme l'homophobie : l'évaluation morale du
comportement homosexuel reste nécessaire voire indispensable. Porter
atteinte au droit de considérer que l'homosexualité n'est pas bonne et le
droit de pouvoir le dire, c'est porter atteinte à la liberté de conscience
et à la liberté d'expression.
CPDH
Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine
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